Chron'espresso 8.1 / Sparklehorse & Dangermouse
L'annonce d'une collaboration entre SPARKLEHORSE et DANGERMOUSE en a fait saliver plus d'un. Le premier s'est distingué comme un génie tourmenté en marge de la scène indie rock, tandis que Dangermouse, après s'être fait connaître avec GORILLAZ et THE GNARLS BARKLEY, a produit pléthore d'albums ces deux dernières années, dont les derniers BECK et BLACK KEYS. Si l'on ajoute la participation de David Lynch pour ce qui est des visuels de la pochette ainsi que la crème des chanteurs de la scène rock alternative, on se dit qu'on tient un album d'exception... a priori! Malheureusement, malgré d'excellentes choses, Dark Night of the Soul ne tient pas véritablement ses promesses. On y retrouve des titres agréables – surtout en début de galette - comme Revenge avec Wayne Coyne des FLAMING LIPS ou encore les arpèges de Little Girl qui s'emballent. Cependant, d'autres tentatives tombent lamentablement à l'eau, comme la prestation pitoyable d'Iggy Pop sur Pain. Le tour de force de l'album réside dans cette dualité qui consiste à donner à la fois une cohésion à l'ensemble (pas facile quand on retrouve Vic Chesnutt, Nina Persson et Black Francis sur le même disque) et à laisser chaque chanteur exprimer ses particularités. On ne peut cependant s'empêcher de ressentir une certaine frustration en écoutant le résultat. Ach Schade!
3 / 5
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